Daniel Espinosa, 2022 (États-Unis)
Le vampire n’est plus qu’un cadavre sans attrait expulsé d’une horreur protéiforme à trois têtes, Disney-Marvel-Sony, plus intéressante en soi que ses propres rejetons industriels. Continuer la lecture Morbius
"Je ne tremblote pas, je vois tout"
Daniel Espinosa, 2022 (États-Unis)
Le vampire n’est plus qu’un cadavre sans attrait expulsé d’une horreur protéiforme à trois têtes, Disney-Marvel-Sony, plus intéressante en soi que ses propres rejetons industriels. Continuer la lecture Morbius
Ariane Louis-Seize, 2024 (Canada)
Après une dizaine d’années d’écriture de scénarios et de réalisation de courts métrages, Ariane Louis-Seize signe avec Vampire humaniste cherche suicidaire consentant son premier long métrage et ce film… présente le vampire de cinéma le plus intéressant vu depuis longtemps. Continuer la lecture Vampire humaniste cherche suicidaire consentant
Weston Razooli, 2024 (États-Unis)
Le préambule est lové dans le bois d’un parc naturel du Wyoming comme dans une forêt de légende médiévale. L’enfant fée qui ouvre l’histoire nous ramène un instant à la magie d’Excalibur de Boorman (1981). En tout cas jusqu’à ce que le tonnerre des motos chevauchées par trois marmots ne viennent fracasser l’image de départ et mettre la pagaille dans nos représentations (difficile de résister à cette scène d’intro). Continuer la lecture Riddle of fire
Joanathan Glazer, 2024 (Pologne, Royaume-Uni, États-Unis)
Existe-t-il un film de fiction, en dehors de La Zone d’intérêt, qui mette aussi en bien en évidence l’intérêt économique que les nazis tiraient d’un centre de mise à mort et par conséquent, avec l’exemple d’Auschwitz, qui replace aussi bien le génocide planifié dans un système de profits pour le moins abominable ? Continuer la lecture La Zone d’intérêt (The Zone of interest)
Denis Villeneuve, 2024 (Etats-Unis)
Alors que la première partie de Dune (2020) avait agréablement surpris le public et la critique, remportant un succès relativement important au box office et réussissant l’exploit de ne pas fâcher les fans de l’œuvre de Frank Herbert, cette seconde partie laisse comme un goût d’inachevé en bouche. Indiscutablement, et malgré de grandes qualités formelles et plastiques, quelque chose ne fonctionne pas dans cet acte deux. Continuer la lecture Dune (deuxième partie)