Riddle of fire

Weston Razooli, 2024 (États-Unis)

Le préambule est lové dans le bois d’un parc naturel du Wyoming comme dans une forêt de légende médiévale. L’enfant fée qui ouvre l’histoire nous ramène un instant à la magie d’Excalibur de Boorman (1981). En tout cas jusqu’à ce que le tonnerre des motos chevauchées par trois marmots ne viennent fracasser l’image de départ et mettre la pagaille dans nos représentations (difficile de résister à cette scène d’intro).

En 16 mm, pour son premier long, Weston Razooli brasse les Goonies (Richard Donner, 1985) et Knightriders (George Romero, 1981), joue avec le western et le Moyen Âge, et offre à son groupe de canailles une aventure pour les vacances. Avec un fusil de paintball en bandoulière, les brigands veulent le code télé pour passer une après-midi jeux vidéos, doivent pour cela ramener une tarte à la myrtille à la mère alitée, mais avant tout mettre la main sur un œuf tacheté très rare aux USA (nous assure le réalisateur facétieux lors de cette avant-première). Sur leur chemin, les quatre gamins se heurtent au gang de la Lame enchantée, menée par une enchanteresse taxidermiste et comptant un playboy à Stetson pas commode parmi ses membres.

The Riddle of fire est parfois chaotique (cela fait en partie son charme), pourrait paraître un peu long (on va dire qu’il est généreux), assurément fauché (il n’en est que plus libre), mais ne manque ni de fraîcheur et de drôlerie.

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