Autre spirale, autre vertige
Cendrillon de Clyde Geronimi et Wilfred Jackson, studios Disney (1950)
Deux femmes de conditions différentes confondues en une même personne. Un homme épris d’elle. Une promenade jusqu’au pont au risque de s’oublier. Une tour et un interminable escalier en spirale à donner des Sueurs Froides…
Oh! Quelle merveilleuse analogie !
Et je suis à peu près certain par ailleurs que l’on peut trouver deux images ressemblantes de femme devant miroir. Ceci dit, seule Madeleine joue à Ophélie et je ne crois pas Hitchcock si sensible à Disney.
Je reçois depuis hier des dizaines de notifications pointant une possible erreur de ma part…
car il est bien arrivé à Hitchcock de citer Cendrillon, pour faire le parallèle avec Rebecca (dans les entretiens avec Truffaut, mais dans cet article également), ou bien avec ce mot donné à Newsweek en 1956 :
« If I made Cinderella, the audience would immediately be looking for a body in the coach. » / « Si je faisais Cendrillon, les spectateurs chercheraient immédiatement un corps dans le carrosse. »