Au revoir l’été (Hotori no sakuko)

Koji Fukada, 2013 (Japon, Etats-Unis)

Au revoir leteKoji FUKADA

L’ÉTÉ DE TOUTES LES RÉVÉLATIONS

« IL Y A LE CIEL, LE SOLEIL ET LA MER… »
Au revoir l’été de Koji Fukada résonne comme la chanson de François Deguelt. A la lisière entre un film de vacances et une tentative de peinture sociale du Japon, l’été de Fukada garde la chaleur de la saison mais aussi sa profonde légèreté.

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Genpin

Naomi Kawase, 2010 (Japon)

Ça commence comme dans un film de Terrence Malick. Un mouvement de caméra sous la frondaison, de la lumière du ciel vers le sol. Un léger nuage de fumée, le feu et l’eau. Naomi Kawase revient aux éléments premiers pour introduire son sujet : l’accouchement naturel de femmes fuyant la ville et son stress, l’hôpital et ses contraintes, en forêt (près de la ville d’Okazaki) et sous l’œil bienveillant du docteur Yoshimura. Continuer la lecture Genpin

Beauté de la beauté

Kijû Yoshida, 1974-1978 (Japon)

UN PANORAMA RAPIDE DE L’ART MONDIAL

Ce n’est pas une démonstration comme celles d’Alain Jaubert dans Palettes (45 épisodes réalisés pour Arte entre 1988 et 1999). Yoshida n’est pas non plus dans l’analyse dé-contextualisée, vive et précise d’Hector Obalk Continuer la lecture Beauté de la beauté

Marque du tueur, La (Koroshi no rakuin)

Seijun Suzuki, 1967 (Japon)

Yakuzas tournés en ridicule, absurdité d’une mort qui pour le « N°3 » est repoussée jusqu’à la toute fin, touches érotiques et surréalistes : avec La marque du tueur, Suzuki déroute à ce point qu’il se fait virer de Nikkatsu, Continuer la lecture Marque du tueur, La (Koroshi no rakuin)

Lady Oscar

Jacques Demy, 1978 (France, Japon, Royaume-Uni)


Jacques Demy adapte La Rose de Versailles du mangaka Ryoko Ikeda, pour le compte du producteur Mataichiro Yamamoto [1]. Le film est peu connu en France (en raison d’une petite distribution à sa sortie) alors qu’il a été un gros succès au Japon. Continuer la lecture Lady Oscar