OSS 117, Le Caire nid d’espions

Michel Hazanavicius, 2006 (France)

En dépit de vilains préjugés se rapportant au sujet, au réalisateur dont je ne connaissais que La classe américaine (co-réalisé avec Dominique Mezerette et sorti en 1993) et à la comédie française actuelle en général, je me suis réellement surpris à rire devant OSS 117. Voilà une excellente comédie, ce qui avec de tels moyens n’est pas si fréquent, d’espionnage qui plus est et, cerise sur le gâteau, tout en références aux productions cinématographiques des années 1950-1960. Continuer la lecture OSS 117, Le Caire nid d’espions

Un conte de Noël

Arnaud Desplechin, 2008 (France)

Arnaud Desplechin y lie, comme dans l’Antiquité, théâtre et divin. Comme dans un texte sacré, il semble y semer une multitude de symboles. Toutefois, Un conte de Noël, quel que soit le labyrinthe dans lequel il nous entraîne ou la possible allégorie qu’il renferme, offre un récit complexe et touchant où les relations entre personnages de même sang en constituent toute la substance. Entre fin et possible renouveau, une famille, éclatée géographiquement et sentimentalement, dont les membres sont tous jouets du destin, se retrouve à Noël avec leurs conflits, leur tendresse et leur anxiété autour de la maladie mortelle de la mère. Continuer la lecture Un conte de Noël

Ca$h

Eric Besnard, 2008 (France)

A force de voir la bande-annonce de Cash au cinéma, cela devenait insupportable : le film sentait bon le « sous Ocean’s eleven/twelve/13 » à la française avec toute la panoplie des incontournables du cinéma français des années 2000 : Clovis Cornillac, même s’il ne fait qu’une apparition, François Berléand, Jean Dujardin, Alice Taglioni… Mais aussi, fort heureusement (!), Jean Reno. Bref, pas vraiment emballé et, avec pas mal d’a priori, j’y suis quand même allé… Continuer la lecture Ca$h

Un cœur simple

Marion Laine, 2008 (France)

Premier long métrage pour Marion Laine et déjà une réussite avec cette adaptation de Flaubert sobre et épurée qui fait la part belle au jeu subtil de deux grandes actrices : Sandrine Bonnaire, particulièrement touchante, et Marina Foïs dans (enfin) un beau rôle dramatique. L’ambiance est particulièrement austère, pesante, et l’ image, malgré les éclairages à la bougie, aussi sombre que le film. Continuer la lecture Un cœur simple