Boulevard du crépuscule (Sunset Boulevard)

Billy Wilder, 1950 (États-Unis)


Plaquée sur l’asphalte, la caméra opère un travelling arrière sophistiqué. Elle part du nom de l’artère sur le bord du trottoir et, dans le même mouvement, replace lentement l’horizon dans le cadre. Le générique a eu le temps de s’inscrire, du nom des trois premières vedettes à celui de Wilder, tous écrasés sur la route comme les victimes d’une tuerie. Continuer la lecture Boulevard du crépuscule (Sunset Boulevard)

Massacre à la tronçonneuse (The Texas chainsaw massacre)

Tobe Hooper, 1974 (États-Unis)

Voici l’un des grands films polémiques des années 1970. Il sort aux États-Unis en 1974 et ne sera présenté en France qu’en 1976 au festival d’Avoriaz où il reçoit le prix de la critique. Mais la commission de contrôle française interdit son exploitation. Continuer la lecture Massacre à la tronçonneuse (The Texas chainsaw massacre)

L’ espion qui m’aimait

Lewis Gilbert, 1977 (Royaume-Uni)


Succédant à Guy Hamilton, Lewis Gilbert reprend les commandes (On ne vit que deux fois, 1967). Moore porte le costume nœud papillon emprunté à Sean Connery depuis quelques années déjà. Dans ce dixième surgissement de Bond hors des pages écrites par Ian Fleming, les soviétiques et les Britanniques ont un contact rapproché grâce à la mise en place entre les gouvernements d’une hot line (le très visuel téléphone rouge). M devient ami du général Gogol. Ils sympathisent au point de partager le même tombeau égyptien… Le contexte international est à la détente. Continuer la lecture L’ espion qui m’aimait

La guerre des mondes

Byron Haskin, 1953 (Etats-Unis)

Ni fusils, ni canons, ni même la bombe atomique si effrayante ne parvient à les détruire. Les Martiens envahissent la Terre et les scientifiques estiment à six jours le délai nécessaire aux extraterrestres pour anéantir toute trace de la civilisation humaine (« autant de temps qu’il en a fallu au Créateur pour lui donner naissance »). Continuer la lecture La guerre des mondes

Mirage de la vie, Le (Imitation of life)

Douglas Sirk, 1959 (États-Unis)


Les bouquets de fleurs sont de tous les cadrages. Les couleurs des pétales sont éclatantes lorsque la passion entre les personnages est débordante, pâles ou plongées dans l’ombre quand les larmes sont prêtes à couler (les fleurs du cercueil sont blanches). Veuve et sans emploi, Lora Meredith (Lana Turner), élève seule sa fille Susie (Sandra Dee adolescente) Continuer la lecture Mirage de la vie, Le (Imitation of life)