The tree of life

Terrence Malick, 2011 (États-Unis)

Terrence Malick tourna dans les années 70 deux films : La balade sauvage (1973), sorte de Bonnie and Clyde (Penn, 1967) qui tourne à la robinsonnade, puis une fresque sociale et biblique, Les moissons du ciel (1978), qui n’est pas sans rappeler le roman de Steinbeck A l’Est d’Éden Continuer la lecture The tree of life

Les choses de la vie

Claude Sautet, 1969 (France)

Le film se compose des flash-backs répétés de l’accident et des souvenirs entremêlés de Pierre (Michel Piccoli). L’accident de voiture, l’autoroute à vive allure, le véhicule les feux éteints sur un parking. Par un simple mouvement inversé Continuer la lecture Les choses de la vie

Boulevard du crépuscule (Sunset Boulevard)

Billy Wilder, 1950 (États-Unis)


Plaquée sur l’asphalte, la caméra opère un travelling arrière sophistiqué. Elle part du nom de l’artère sur le bord du trottoir et, dans le même mouvement, replace lentement l’horizon dans le cadre. Le générique a eu le temps de s’inscrire, du nom des trois premières vedettes à celui de Wilder, tous écrasés sur la route comme les victimes d’une tuerie. Continuer la lecture Boulevard du crépuscule (Sunset Boulevard)

Etreintes brisées (Los abrazos rotos)

Pedro Almodóvar, 2009 (Espagne)

Les étreintes sont brisées et les photos déchirées. La séparation ne confine-t-elle pas déjà au dédoublement ? Pedro Almodóvar recourt au thème du double dans un mélo faussement policier avec l’intention d’étreindre amoureusement le cinéma. Parle avec elle (2001), La mauvaise éducation (2003) et Volver (2005) adoptaient un ton ou des sujets plutôt graves (le réalisateur puisait dans ses souvenirs d’enfance pour La mala educación, évoquait la mort d’une mère dans Volver…). Pour ces étreintes, Almodóvar se libère de cette sévérité, opte pour les fausses pistes et une angoisse enflée à en devenir amusante.

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