Carlos Saldanha, 2009 (États-Unis)
Tout comme Shrek (Andrew Adamson, Vicky Jenson, 2001) ou Madagascar (Eric Darnell, Tom McGrath, 2005 et 2008 pour le 2), on ne change pas une équipe qui gagne : la formule est bien rodée, alors on prend les mêmes et on recommence ! Malgré ce sentiment de déjà-vu, force est de constater que ça fonctionne toujours aussi bien. Ce troisième volet de L’âge de glace redonne vie à nos personnages préhistoriques préférés plus quelques autres : le couple de mammouths Manny et Ellie, Sid le paresseux, Diego le tigre, les opossums Crash et Eddie et bien sûr toujours le désopilant et très « Tex Averyen » écureuil Scrat (qui cette fois tombe amoureux de son double féminin, Scratina, rencontre à l’origine de scènes incroyablement drôles !).
Une aventure à mi-chemin entre Le monde perdu (Steven Spielberg, 1997) et Voyage au centre de la Terre (Eric Brevig, 2008), bourrée de trouvailles, de gags, tous plus réussis les uns que les autres, et enrichie de nouveaux personnages (Scratina évoquée plus haut mais aussi le terrible aventurier Buck et quelques dinosaures déjantés). Les décors sont cette fois plus verts et colorés que les tons généralement blancs et bleus des deux premiers épisodes, mais ce n’est pas le graphisme qui époustoufle le plus, plutôt les gags, les situations et les répliques qui font mouche à chaque fois.
C’est inventif et drôle, pas prise de tête pour un sou, ni trop moralisateur (même si très politiquement correct), un bon moment, ni plus ni moins.
J’ai trouvé cet opus bien meilleur que le deuxième (The meltdown, Carlos Saldanha, 2006) qui présentait un scénario inapproprié pour ces personnages. On adore les gags qui s’enchaînent, l’antilope qui nargue Diego le tigre, et ce dernier qui nargue les dinosaures par la suite. J’adore.
Pour quand le numéro 4 ?