David Fincher, 1999 (États-Unis)
D. Fincher décrit une société américaine en crise où le citadin moyen (essentiellement les hommes, le protagoniste principal Cornelius interprété par Edward Norton) vit dans la dépression. Le personnage de Norton se met en quête d’un remède à son mal : médecine d’abord, thérapies de groupes ensuite. Une solution ? Celle que suggère Tyler-Brad Pitt lors de la seconde entrevue avec Norton : ne plus être parfait, « devenir dingue », se détruire soi-même pour aller à l’encontre du discours (formaté ?) servi par la société. De l’anticonformisme ? Placer des images pornos sur une bobine d’un film familial, uriner dans un plat dans un grand restaurant, avoir « un frigo qui pue », ne plus regarder la télé (!), porter des chemises à fleur dans un monde anémique, et enfin se battre alors que les dirigeants, les médias, la société dans son ensemble font la promotion de la non-violence. Le Fight club en devient une réaction à la société moderne, et même une société parallèle lorsque cette « association clandestine » se diffuse dans plusieurs villes nord-américaines, comme une nouvelle marque, une nouvelle mode.
Fincher dépeint un monde plein de testostérones (que veut avant de mourir une des deux seules femmes à prendre la parole dans le film ? Coucher une dernière fois avec quelqu’un ; Helena Bonham Carter alias Marla est traitée comme un véritable objet sexuel par Brad Pitt), une société capitaliste (énumération des marques publicitaires), déshumanisée (le travail de Norton consiste à transformer un accident de la route en simple statistique). L’homme est un consommateur, voire un « sous-produit ». Il est même consommable au sein du Fight club ». Ce discours est souvent répété, vainement martelé, durant plus de deux heures.
On trouve une ou deux idées amusantes (Edward Norton qui vit et se déplace dans un catalogue Ikea). Des idées incongrues comme le pingouin dans la caverne de glace qu’imagine Cornelius. Les situations amusantes (l’humour reste présent jusqu’aux quarante dernières minutes du film), servent-elles à rendre supportable un film qui se veut noir ou cynique ?
Fight club n’a vraiment rien d’un film anticonformiste (et ce n’est pas simplement parce que Fincher a été le réalisateur de publicités pour un célèbre soda américain ou une non moins célèbre marque de sport). Il est sagement critique envers la société. Il est sorti du moule « blockbuster » d’Hollywood (Le retour du Jedi de Marquand en 1983 et Indiana Jones et le temple maudit de Spielberg en 1984). La réalisation est truffée d’effets inutiles (mouvements de caméras constants de façon à ne pas lasser un public habituer à un rythme soutenu -jeux vidéos et spots publicitaires-, moins de deux secondes par plan avant coupe -sauf quelques travellings-, musique rythmée, electro, rock, qui sert la même idée). L’image de synthèse partie de ces effets, comme l’accident de l’explosion de gaz détruisant l’appartement de Norton (simple spectacle), comme un travelling arrière sortant du fond d’une poubelle de bureau (certainement une annonce de ce qui arrive au personnage principal dans le film. Peut-être la seule réelle bonne idée du film)… Seule chose qui appartient à Fincher, c’est la photo, l’image, le glauque déjà vus dans Alien 3 (1992) et dans Seven (1996).
Le film reste même moral puisque le personnage de Norton prend conscience que Tyler (et le club avec lui) dépasse des limites que le premier n’avait pas envisagées. Norton se dénonce donc aux flics. Le réalisateur ne nous épargne pas. Grossièrement, le rebondissement final révèle que Norton-Pitt ne sont qu’un seul et même personnage ; ce choix, suppose-t-on, pour illustrer la dualité de l’homme(je hais la société mais je continue d’en faire partie) ? Soit.
Happy end : bon débarras du double révolté (alors quoi ? finalement, le message ce serait « stop à l’anticonformisme et à la rébellion », « soyons heureux dans une société que l’on méprise » ?), l’amour retrouvé après l’avoir traité le plus noblement du monde, la main dans la main devant le feu d’artifices d’immeubles détruits, l’inévitable morceau de rock américain au générique.
En bonus : l’homosexualité Norton-Pitt en esquisse ? La vie de couple, les sorties, les deux personnages dans le même cadre qu’une publicité pour sous-vêtements masculins (un homme qui montre son corps nu et surtout ses fesses), Marla s’incruste momentanément et suscite la jalousie de l’un pendant que l’autre couche avec…
Pour l’anecdote, en 2006, a été tourné un remake indien aussi intitulé Fight club. Auront-ils égayé le film des chants, danses et couleurs chatoyantes bollywoodiennes ? Ou bien s’agit-il d’un contre-courant dans la production cinématographique indienne ? Toujours est-il que si l’industrie du cinéma s’empare d’un film qui critique la société de consommation, on peut penser que le développement de l’Inde continue d’aller bon train.
Bof, film faussement anticonformiste et profondément ennuyeux. Le twist final est fortement tiré par les cheveux et enlève toute sa force au film. A noter que le roman de Chuck Palahniuk est à peine meilleur, de toute façon l’auteur est très largement surestimé, un peu comme un certain Bret Easton Ellis.
Je tarde à mettre une analyse argumentée et construite sur ce film mais elle va arriver, juste le commentaire d’avant qui me dérange. Déjà j’ai du mal à comprendre l’emploi du terme « anticonformiste » ici ? Je suppose que tu vois dans ce film une rebelle description de la société moderne ? Première erreur, avant de critiquer, pense à comprendre le film au lieu de te laisser submerger par bons nombres d’apprioris. Je comprends donc pourquoi tu l’as trouvé ennuyeux, je me mets à la place du réalisateur et ça a du être autant ennuyeux pour lui d’essayer de faire comprendre des questions profondes à de pauvres spectateurs remplis de séries télés où tout est fait pour que l’on se sente intelligent.
Je te répondrai par « Bof » à ton commentaire, tristement argumenté.
Mon analyse arrive.
Des questions profondes dans Fight Club ??????? On n’a pas du voir le même film. Tu parles de ce pauvre garçon entouré par ses meubles Ikéa dans son appartement bien propret qui décide un beau jour que décidément non, il ne se laissera pas écraser par le système. Ouaip, un vrai rebelle qui prône l’autodestruction comme échappatoire au rouleau compresseur que la société exerce sur les pauvres individus que nous sommes.
Ce film est aussi vide que la vacuité qu’il tente de dénoncer. Il est faussement anticonformiste car il use et abuse des codes et des techniques qu’il devrait logiquement rejeter. Ce film est graphique, esthétiquement léché, la réalisation en fait des tonnes au lieu de s’effacer au profit du message essentiel du film. Et puis la fin vient surtout tout gâcher, dans une volte-face ridicule et profondément hollywoodienne.
Mais bon, comme tu le soulignes, je n’ai certainement rien compris à la profondeur de Fight club.
David Fincher dénigre l’homme moderne ; un homme assoiffé de technologie vivant dans un monde factice où l’argent est la nouvelle valeur. Ceci est compréhensible dès le début, avec l’exemple d’Ikea, des voyages en avions incalculables etc.. Que faire alors ? Faire une simple critique ? Ou chercher une solution ?
Fight Club se veut être bouleversant (et sûrement utopiste.) Il s’avère que le but est de mettre en avant un problème éloquent pour faire de ce problème une même solution : l‘homme.
D’un être faible et conditionné par bons nombres de codes inutiles (dans le film, les publicités en sont révélatrices, et les paroles de Cornelius aussi ; « S’améliorer soi-même, c’est de la masturbation »), Fincher nous dévoile petit à petit la face d’un être puissant philosophiquement parlant, où l’inconscience, lieu des pulsions et des instincts, prend le dessus sur la conscience, lieu de coexistence entre règles sociales et codes parentaux permettant le barrage à cette dernière. Il met la société dans le même moule que la religion, manipulatrice des troupes et déformatrices des volontés. La solution est trouvée indirectement dans le film, avec la soi-disant rencontre entre Edward Norton et Brad Pitt, la rencontre est là plus que métaphorique, il y a bouleversement chez l’homme (Cornelius) ; son inconscience prend le dessus et s’en suit les conséquences.
C’est là où commence réellement le film. Cornelius détruit tout : « Perdre tout espoir, c’est sa la liberté »
– Il y a isolement du personnage, il s’écarte de la société et devient un véritable animal ( sexe, nutrition, chasse). Fincher fait l’éloge d’un homme proche du mythe de Robinson Crusoé : « Fuis dans ta solitude, mon ami ! Je te vois assourdi par le bruit des grands hommes et déchiré par les aiguillons des petits. Fuis dans ta solitude ! Tu as vécu trop près des petits et des pitoyables. » Ainsi parlait Zarathoustra. Friedrich Nietzsche.
– Les codes moraux disparaissent. Et même si le Club n’est qu’un détournement du sujet (et oui le film n’est pas un film de boxe ! ), il sert d’exemple à la banalisation de la violence et donc d’un inversement de la morale.
– Il demeure une notion très importante dans ce film, on pourrait le voir comme une métaphore filée : la peur de la mort. Cette peur est créée à 99,9% par le cadre social et la civilisation. L’inconscient ne perçoit aucune émotion face à la peur (et c’est véridique, il ne vous est jamais arrivé de rêver que vous étiez en train de craindre la mort, de vous réveiller en transpirant tout en vous disant que vous alliez mourir ? Non, l’inconscient ne connaît pas ça). Ceci est mis en avant par l’inconscient/Brad Pitt où il y a de nombreuses confrontations face à la mort (accident, conduire en sens inverse, etc.). L’homme est un être frustré face à cette dernière.
Bad end :
C’est là que je m’aperçois que la vision/compréhension du film n’est pas la même, ce n’est surtout pas un « happy end » ; Cornelius redevient à nouveau conscient et tue métaphoriquement son inconscience ( il la met au placard, il ne veux plus l’écouter, la conscience a pris le dessus.). Il « rentre à nouveau dans la société » par le biais de l’amour, qui peut être vu comme obligation sociale (différencier amour et sexe dans ce cas là). Cette fin montre simplement que notre société ne laisse pas de place à nos pulsions « naturelles ». Nous vivons certes dans une société de consommateurs, mais cette société nous consomme à son tour et nous déforme. Je te rejoins sur un point de vue. Ce film est entièrement commercial dans sa forme. Mais dans son fond, il cache un réel sujet, loin d’être banal. Puis soyons franc, en tant que spectateur, il vaut mieux voir un film « confortable » par sa réalisation commerciale qui, une fois creusé, s’avère être très poussé, que plutôt voir un film ennuyant à l’œil bien que autant recherché.
Résumé :
« Ce fantôme qui court devant toi, mon frère, il est plus beau que toi ; pourquoi ne lui donnes-tu pas ta chair et tes os ? Mais tu as peur et tu cours te réfugier auprès de ton prochain. »
Ainsi parlait Zarathoustra. Friedrich Nietzsche.
Très pertinente analyse qui me fera voir le film (déjà vu et revu de nombreuses fois en 10 ans) d’un autre regard la prochaine fois! Moi en tout cas j’ai beaucoup aimé.
Petite précision pour Luc, le personnage d’Edward Norton ne s’appelle pas Cornelius ; c’est un de ces multiples faux noms qu’il donne lors des réunions dans ces clubs d’entre-aide. Pendant tout le film le nom du narrateur, n’est jamais donner explicitement mais l’on peut supposé qu’il s’appelle en fait Jack. Cf les répliques du genre : »Je suis la sueur froide de Jack », « Je suis l’absence totale de surprise de Jack » ou encore « Je suis la vie gâchée de Jack »…
Juste un commentaire pour préciser la citation ultra-connue « Perdre tout espoir, c’est ça la liberté » dans Fight club, mais qui transcrit finalement tout le fond du film.
« Perdre tout espoir », ici, c’est une question de morale (et qui prend une certaine forme d’amoralité), d’un rejet et d’une destruction de la morale actuelle, qui suit depuis deux millénaires (à partir de l’apparition de la religion judéo-chrétienne, qui engendre un type humain aliéné par tout, pour tout).
« Perdre tout espoir », c’est donc le refus par la destruction de la conception du monde et des codes sociétaux de tout idéal. Autrement dit, ça traduit l’idée d éliminer tout ce qui est extérieur à l’homme et qui l’influence, et dans le film ça part de la société de consommation à la soumission de l’homme vis-à-vis du concept divin. La liberté se trouve donc dans la destruction de ce qui empêche l’homme (d’être libre), d’être lui-même. C’est donc une façon de recentrer l’homme sur son intériorité, de valoriser sa singularité, son pouvoir créateur.
Du façon simpliste, j’ai envie de dire que « perdre » c’est la possibilité d’accès à la création de soi par soi.
Une sur-interprétation (parfaitement légitime) c’est le moins que l’on puisse dire.
Je viens de revoir Fight club et je m’amuse de constater que j’ai un nouveau point de vue sur ce film tous les cinq ans: point de vue face à un film qui vieillit, mais surtout point de vue d’un spectateur qui, lui aussi, voyons les choses en face, vieillit!
Il y a cinq ans, j’aurais été assez agacé par l’esthétique très années 90 de ce film, mais aujourd’hui, les filtres, la grandiloquence à la Matrix, me plaisent et me rappellent le bon vieux temps, celui où je sortais du cinéma avec une toute autre vision de la réalité, persuadé d’avoir tout à coup tout compris à la vie.
Oui, la forme de Fight club se veut agressivement attractive, comme le serait une publicité pour la plus antichristique des compagnies américaines ; mais cette volonté est tout à fait justifiée, car ce film n’est pas adressé à des trentenaires esthètes du cinéma, mais à la jeunesse ; aussi son propos, pas du tout édulcoré à mon sens, et même très cohérent, est tout de même de prôner l’anarchie (le « projet Chaos »), ce que le final (un peu de mauvais goût) ne désavoue nullement.
Si l’on se place de ce point de vue, le film est incontestablement hardi et plein de trouvailles. Benjamin a par exemple tort en disant que la révélation de la double identité de Durden arrive comme un cheveu sur la soupe (en même temps, mieux vaut ce cheveu que ce que Durden/Brad Pitt verse dans ses propres soupes): l’image de Brad Pitt apparaît plusieurs fois une fraction de seconde avant que Durden/Norton ne rencontre son moi idéal dans l’avion ; Fincher utilise là le procédé que Durden/Pitt inaugure dans sa cabine de projectionniste en insérant des pénis dans les comédies familiales. Il cherche la transgression, quitte à parfois verser dans une esthétique qui sera jugée facile.
Le seul reproche que je formulerais est le choix de Brad Pitt pour interpréter Durden. L’acteur est bon – il l’est toujours pour moi, d’ailleurs – mais il est difficile de croire à son discours sur la tyrannie de la beauté à la Calvin Klein en considérant qu’il est lui-même la quintessence de cette tyrannie, matraquée pendant une décennie dans tous les magazines.
Mais ce que permet le livre de Palahniuk, et que le film que Fincher a tout de même osé reprendre aux Etats-Unis, est une interrogation sur les modèles politiques d’extrême gauche. Un passage par exemple très intéressant est celui où Durden/Norton est alité, plus où moins délirant, et où il entend Durden/Pitt lui raconter ce que sera la société après le projet Chaos. Il imagine des cultures renaître sur les voies d’autoroute désaffectées, les gens retourner à un mode de vie plus proche de la nature et égalitaire ; le thème du bas corporel (sang, urine, crasse) comme valeur revendiquée prend son sens dans cette perspective : accepter de perdre ses dents est un acte de rébellion face à notre société qui prône l’hygiène et la beauté comme impératifs presque moraux. C’est déjà quitter une société qui fait tout pour nous séparer de la vie, en prétendant nous protéger de tout ce qu’elle contient nécessairement (saleté, maladie, mort).
Surtout, le héros double de Fight club permet aux hypothèses anarchiste et communiste de regagner une crédibilité : Durden/Pitt représente la phase de la nécessaire dictature du peuple et de la formation d’un parti ; Durden/Norton, plus humain, montre la véritable naissance de l’utopie, un monde sans leader, gouverné par des valeurs humaines (l’amour et la fraternité). C’est la même résolution que dans V pour Vendetta d’Alan Moore, en fait, où le terroriste se suicide pour laisser la place à la jeune vierge.
Je ne suis donc pas du tout d’accord avec Benjamin, puisque pour moi, ce n’est pas la fin, mais l’ensemble du film qui est farouchement moral, puisqu’il est une vaste dénonciation de l’indécence de l’exploitation des idéaux humains par le commerce. Cette morale n’est ainsi pas du tout synonyme de conformisme : on fait tout de même sauter l’Empire en morceaux avant le générique, et s’il faut le tube des Pixies comme final pour pousser la jeunesse à voir qu’elle se fait posséder par les désirs matériels qu’on lui impose brutalement,eh bien, mettons-le !
Mué…
Tu ne racontes rien de neuf et fait même de mauvaises interprétations mais bon je vais pas y revenir pour une centième fois.
Juste que Brad Pitt, c’est justement le contraire que t’aurais dû comprendre. Il représente l’anti-idéal idéalisé. Concept totalement voulu et totalement dérisoire. Autre que Brad Pitt, le film aurait beaucoup perdu.
Et puis bon, le thème du commerce n’a aucune importance ici, il est juste un avatar, un masque, pour caractériser l’attitude de l’existence humaine face à la vie.
Enfin bref pas trop envie de développer, je crois que j’en avais déjà dis pas mal.
J’ai pris beaucoup de plaisir à lire tous ces différents points de vue à propos de Fight Club !
Ce film parle à certains et pas à d’autres, il donne lieu à débat. Je le trouve drôle, absurde, ridicule et profond tout à la fois. C’est pour ça que je l’aime tant.
Je ne pense pas du tout (mais je peux me tromper, et c’est très bien comme ça, pas de vérité absolue dans l’interprétation d’un film) que Fincher y tienne un véritable discours anticonformiste. Je devine plutôt qu’il évoque un fantasme, une utopie : celle de se libérer de la société de consommation. L’autodérision dont il fait preuve dans sa manière de présenter cette société déréglée au spectateur (liposuccion/savon, secte reniée par son propre gourou…) prouve que son film est davantage une question à se poser, une « blague existentialiste ».
Ce film est plein de paradoxes et de contradictions que nous ne réglerons pas en argumentant : Tyler/Pitt prône le chaos alors qu’il est une icone, Cornelius/Norton est en manque d’amour (au sens large du terme) mais il ne veut s’attacher à personne, Fincher évoque la fin de la superficialité et du capitalisme à grand renfort d’effets et d’esthétismes coûteux…
Le réalisateur est écartelé entre son désir de faire table rase de cette société (tout perdre pour ne plus craindre de perdre quoi que ce soit) et l’impossibilité, l’absurdité des moyens qui permettraient d’atteindre cet idéal.
Ce combat intérieur est illustré par le nihilisme des combats clandestins pleins d’ « amour fraternel ». (qui n’est pas sans rappeler pour moi les pogos auxquels on s’adonne dans les concerts : ).