Le signe du lion

Éric Rohmer, 1959 (France)

Un été, un lion est réduit à l’état de rat et erre à travers Paris en pleurant son royaume perdu. Dans la peau du roi félin, Pierre (Jess Hahn) qui se réveille en rugissant d’être dérangé par le facteur ou qui de rage se fait les griffes contre les murs de la ville qui l’enferme. Continuer la lecture Le signe du lion

Les valseuses

Bertrand Blier, 1974 (France)

« On n’est pas bien là ? », Gérard Depardieu laisse cette réplique devenue, avec d’autres, fameuse (elle sert encore aujourd’hui, souvent médiocrement, à le caricaturer). Depardieu et Patrick Dewaere, excellent, incarnent Jean-Claude et Pierrot, deux chiens fous qui ignorent le concept de propriété privée, deux jeunes marginaux sympathiques malgré tout. Alors que Bertrand Blier s’est fait vilipender pour ce film* (sorti entre les présidences de Pompidou et de Giscard d’Estaing), et même s’il n’est pas un très grand film, plus de trente ans après, Les valseuses reste une référence du cinéma français. Continuer la lecture Les valseuses

Maman et la putain, La

Jean Eustache, 1973 (France)

Le synopsis tient en une poignée de mots : Alexandre (Jean-Pierre Léaud) et ses amours compliquées (Bernadette Lafont, Françoise Lebrun). Le film tient en plus de trois heures trente. Il appartient à la Nouvelle Vague et il intéresse surtout pour ce qu’il dit à une époque quelque peu secouée en matière de sexualité Continuer la lecture Maman et la putain, La