Cela fait des années que je n’ai pas vu de James Bond sur grand écran, même si j’avais entendu le plus grand bien de Casino Royale (Martin Campbell, 2006). Il faut dire que, bien plus jeune, je rêvais devant les gadgets et l’humour so british de Roger Moore ou Sean Connery… Je n’ai en revanche pas trop suivi la période Timothy Dalton, Pierce Brosnan et Daniel Craig. 45 années de James Bond tout de même, c’est un score !
De mon point de vue, je ne trouve pas Daniel Craig fantastique : il a plus la gueule d’un « méchant russe » que le flegme et la désinvolture britannique de ses prédécesseurs… J’aurais tellement aimé voir un jour George Clooney reprenant la tradition des James Bond des débuts, un rôle qui lui irait à merveille ! Encore que, en 2008, un Jason Statham aurait davantage sa place dans la peau du personnage… Certes il faut bien changer, mais le côté froid et tourmenté de ce James Bond-là ne m’a guère convaincu.
En tout cas, ce qui est certain, c’est que l’humour a bel et bien disparu pour ne laisser place qu’à un simple film d’action. De ce côté-là, je dois l’avouer : Quantum of solace est terriblement efficace, les cascades et autres poursuites (sur les toits en Italie ou la belle scène de l’opéra) sont superbement orchestrées. Le seul problème est que le film ne se résume, à peu de choses près, qu’à ça… Et puis, on le sait d’avance : il a beau se faire tirer dessus par une demi-douzaine de gangsters, James Bond s’en tire avec seulement quelques égratignures, idem quand il tombe d’un avion sans parachute (!) pour se retrouver la scène suivante dans les bras d’une superbe fille…
N’ayant pas vu le précédent, je ne sais pas s’il existe un lien avec celui-ci, mais dès le début j’ai eu la désagréable impression de regarder une suite… Il se fait poursuivre en voiture dès les premières secondes, on ne sait pas trop pourquoi, alors on regarde simplement l’esthétique de ces scènes d’action… Le scénario n’est pas révolutionnaire non plus. Mathieu Amalric s’en tire en revanche plutôt bien dans son rôle de méchant psychotique un brin vicelard, même si son interprétation récente de François Besse dans Mesrine : l’ennemi public n°1 m’est apparue plus convaincante.
Au final, Quantum of solace tient plus du film d’action style Le transporteur (Louis Leterrier, Corey Yuen, 2002) qu’à la tradition des grands films d’espionnage. Il se laisse voir sans passion, voire avec un certain ennui. Bien fait, mais sans âme et trop de premier degré. Un grand bof…
Quantum Of Solace fait partie de ces produits marketing afin de divertir le spectateur. Ce James Bond est un bon film d’action, sans plus. Apparemment tu n’as pas vu Casino Royale, qui est pour ma part dans la lignée des véritables James Bond. Daniel Craig y apporte sa touche personnelle et ce n’est pas dérangeant. Je crois que Daniel a signé pour trois James Bond encore, alea jacta est.
Casino Royale a marqué un virage radical dans la mise en scène de l’univers des James Bond. Moins de gadgets, moins de conquêtes féminines, plus de cascades….
Casino Royale, le premier volet, tout comme Quantum of solace sont deux films qui se positionnent parfaitement pour répondre aux aspirations actuelles des spectateurs. Exit les gadgets à gogo : actuellement la société est informatisée et équipée à outrance, si bien que tout le monde baignant dans la technologie, il est plus difficile de lui faire gober des montres laser ou autre…
Quantum of solace présente un James Bond dévoré par sa soif de venger Vesper Lynd. L’espion impersonnel, à la limite de l’inhumanité n’existe pas encore. En effet, l’histoire est antérieure à la saga des James Bond. Il reste débutant, en proie à ses démons internes, encore trop sensible aux personnes qu’il rencontre et auxquelles il s’attache, acceptant d’autant moins leur disparition. Cela en fait plus un humain qu’une machine à tuer cynique.
Dès les premières images et l’impressionnante poursuite automobile, la couleur est annoncée… ça va bouger ! Le rythme effréné fait penser à la saga des Bourne ! Mais qu’importe… L’action omniprésente emmène le spectateur au milieu de multiples cascades, alors que Daniel Craig incarne toujours ce James Bond froid et parfois cruel, mais toujours juste et efficace.
Petit détail ayant son importance : les bagarres font vraiment mal et laissent des traces physiques ! Comment regretter le James Bond au smoking sans tache dans toutes les situations et au brushing impeccable après 10 minutes de course poursuite ?
Petite remarque purement féminine : comment résister à ces beaux yeux bleus……
Cela fait des années que je n’ai pas vu de James Bond sur grand écran, même si j’avais entendu le plus grand bien de Casino Royale (Martin Campbell, 2006). Il faut dire que, bien plus jeune, je rêvais devant les gadgets et l’humour so british de Roger Moore ou Sean Connery… Je n’ai en revanche pas trop suivi la période Timothy Dalton, Pierce Brosnan et Daniel Craig. 45 années de James Bond tout de même, c’est un score !
De mon point de vue, je ne trouve pas Daniel Craig fantastique : il a plus la gueule d’un « méchant russe » que le flegme et la désinvolture britannique de ses prédécesseurs… J’aurais tellement aimé voir un jour George Clooney reprenant la tradition des James Bond des débuts, un rôle qui lui irait à merveille ! Encore que, en 2008, un Jason Statham aurait davantage sa place dans la peau du personnage… Certes il faut bien changer, mais le côté froid et tourmenté de ce James Bond-là ne m’a guère convaincu.
En tout cas, ce qui est certain, c’est que l’humour a bel et bien disparu pour ne laisser place qu’à un simple film d’action. De ce côté-là, je dois l’avouer : Quantum of solace est terriblement efficace, les cascades et autres poursuites (sur les toits en Italie ou la belle scène de l’opéra) sont superbement orchestrées. Le seul problème est que le film ne se résume, à peu de choses près, qu’à ça… Et puis, on le sait d’avance : il a beau se faire tirer dessus par une demi-douzaine de gangsters, James Bond s’en tire avec seulement quelques égratignures, idem quand il tombe d’un avion sans parachute (!) pour se retrouver la scène suivante dans les bras d’une superbe fille…
N’ayant pas vu le précédent, je ne sais pas s’il existe un lien avec celui-ci, mais dès le début j’ai eu la désagréable impression de regarder une suite… Il se fait poursuivre en voiture dès les premières secondes, on ne sait pas trop pourquoi, alors on regarde simplement l’esthétique de ces scènes d’action… Le scénario n’est pas révolutionnaire non plus. Mathieu Amalric s’en tire en revanche plutôt bien dans son rôle de méchant psychotique un brin vicelard, même si son interprétation récente de François Besse dans Mesrine : l’ennemi public n°1 m’est apparue plus convaincante.
Au final, Quantum of solace tient plus du film d’action style Le transporteur (Louis Leterrier, Corey Yuen, 2002) qu’à la tradition des grands films d’espionnage. Il se laisse voir sans passion, voire avec un certain ennui. Bien fait, mais sans âme et trop de premier degré. Un grand bof…
Quantum Of Solace fait partie de ces produits marketing afin de divertir le spectateur. Ce James Bond est un bon film d’action, sans plus. Apparemment tu n’as pas vu Casino Royale, qui est pour ma part dans la lignée des véritables James Bond. Daniel Craig y apporte sa touche personnelle et ce n’est pas dérangeant. Je crois que Daniel a signé pour trois James Bond encore, alea jacta est.
Casino Royale a marqué un virage radical dans la mise en scène de l’univers des James Bond. Moins de gadgets, moins de conquêtes féminines, plus de cascades….
Casino Royale, le premier volet, tout comme Quantum of solace sont deux films qui se positionnent parfaitement pour répondre aux aspirations actuelles des spectateurs. Exit les gadgets à gogo : actuellement la société est informatisée et équipée à outrance, si bien que tout le monde baignant dans la technologie, il est plus difficile de lui faire gober des montres laser ou autre…
Quantum of solace présente un James Bond dévoré par sa soif de venger Vesper Lynd. L’espion impersonnel, à la limite de l’inhumanité n’existe pas encore. En effet, l’histoire est antérieure à la saga des James Bond. Il reste débutant, en proie à ses démons internes, encore trop sensible aux personnes qu’il rencontre et auxquelles il s’attache, acceptant d’autant moins leur disparition. Cela en fait plus un humain qu’une machine à tuer cynique.
Dès les premières images et l’impressionnante poursuite automobile, la couleur est annoncée… ça va bouger ! Le rythme effréné fait penser à la saga des Bourne ! Mais qu’importe… L’action omniprésente emmène le spectateur au milieu de multiples cascades, alors que Daniel Craig incarne toujours ce James Bond froid et parfois cruel, mais toujours juste et efficace.
Petit détail ayant son importance : les bagarres font vraiment mal et laissent des traces physiques ! Comment regretter le James Bond au smoking sans tache dans toutes les situations et au brushing impeccable après 10 minutes de course poursuite ?
Petite remarque purement féminine : comment résister à ces beaux yeux bleus……