Paolo Virzi, 2010 (Italie)
Qui de mieux pour parler de la famille qu’un Italien ? Si la question s’appuie sur un cliché, ce n’est pas le cas du dernier long métrage de Paolo Virzi, trois fois récompensé aux David di Donatello en 2010 (meilleure actrice, acteur et scénario).
Tout commence en 1971, dans une station balnéaire, Anna est élue à un concours de beauté sous les yeux jaloux de son mari Mario (Micaela Ramazzotti et Giacomo Bibbiani). 30 ans plus tard c’est souffrante et alitée à l’hôpital que l’on retrouve Anna (Stefania Sandrelli), entourée de son fils Bruno et de sa fille Valeria. De flash-back en flash-back, Paolo Virzi raconte trois décennies chaotiques, remplies d’émotion, de déchirements, d’amour, de haine parfois, entre les membres de cette famille livournaise attachante.
Jamais moralisateur et loin des lieux communs, La prima cosa bella est original et, concernant les personnages, bien joué et plein de subtilités, notamment par Micaela Ramazzotti dont nous répétons le charme.