Jake Kasdan, 2019 (États-Unis)
Changement de paysages et variation limitée pour prolonger la foulée des héros et précéder une horde d’autruches percutantes, une autre de singes à tête bleue et des meutes de barbares imbéciles. Jake Kasdan, qui participe cette fois au scénario, reprend les manettes, les personnages et le plaisir (ou non) de découvrir pour chacun son nouvel avatar. Aux principaux rôles (Dwayne Johnson, Kevin Hart, Karen Gillan et Jack Black), s’ajoutent deux septuagénaires : Danny DeVito et Danny Glover. Comme dans le Jumanji de 2017, le tout ne tient pas sur grand chose mais les personnages ont du temps pour échanger et donc pour exister. C’est plus fantaisiste que dans le précédent volet (un dirigeable, un cheval volant, un fruit à pépins mortels sont touillés dans ce grand délire), peut-être plus vite lassant aussi, mais les deux vieillards, tombés dans un jeu auquel ils n’entendent rien, apportent un décalage amusant qui ne diminue d’ailleurs en rien les frasques des autres enrôlés.
Je n’avais déjà pas compris grand chose à la règle du précédent (même expliquée par le regretté et sympathique Williams), je ne me sens pas le courage d’y revenir dans cette version rajeunie.