Kenny Ortega, 2008 (États-Unis)
Une analyse critique de High School Musical 3 : nos années lycée n’est pas aisée à réaliser. Ne rien connaître des deux précédents opus (permettez-moi une petite infidélité à ce neutre de la troisième déclinaison, car, désuette délicatesse de ma part, j’en ai bien conscience, écrire « opera » pour cette comédie musicale pour adolescents aux dents blanches et à la peau étrangement dépourvue des pustules propres à cet âge, m’incommode quelque peu) n’aide pas à la tâche.
Je n’en ferai donc rien. Michel Ciment le rappelle dans l’éditorial du Positif du mois d’octobre 2008 (n°572), il n’est pas possible aujourd’hui de voir tous les films tournés depuis 1895. Il n’est déjà pas possible de voir tout ce qui sort dans les salles obscures en une année ! « S’impose donc, comme dans tous les moments de l’existence et dans tous les domaines, la nécessité du choix ». Parfois draconien d’ailleurs. Ainsi, entre autres métrages, je m’abstiendrai de voir cette semaine High school musical 3 : nos années lycée. Je vous l’ai dit, je ne connais pas les deux premiers épisodes… De plus, je ne crois pas prendre beaucoup de risques si j’affirme que jamais je ne chercherai à les voir. Quoique… Une fois passée la mode, une fois devenu objet d’histoire (du cinéma, de notre temps, que sais-je encore…).