Funny games U.S.

Michael Haneke, 2008 (États-Unis)

Chose rarissime : Funny games U.S. est un remake du film du même nom sorti onze ans plus tôt… Du même réalisateur ! Comme quoi, pour avoir refait le même film c’est que Michael Haneke avait vraiment quelque chose à dire. Ce remake reprend quasiment au plan près (seuls les acteurs changent) le film de 1997 : un perfectionniste Michael Haneke ? Il y a même eu récemment une projection « en diptyque » (le 7 mai 2008 au cinéma Lux de Caen), sur deux écrans simultanés, des deux versions ! Continuer la lecture Funny games U.S.

Iron Man

Jon Favreau, 2008 (États-Unis)

Gros blockbuster bien divertissant, Iron Man m’a agréablement surpris !

On est impressionné du début à la fin : par les scènes d’action et les démonstrations de force bien sûr, mais aussi par la maison très high-tech du concepteur milliardaire m’as-tu-vu, Tony Stark, ainsi que par l’assemblage de l’armure, avec commandes vocales et conception 3D à partir d’hologrammes, etc. De plus, le film débute avec le gros riff de Back In Black d’AC/DC et se termine sur les guitares bien lourdes de Black Sabbath avec le morceau… Iron Man ! La musique qui accompagne les exploits du super-héros est donc parfaite : toute de métal.

Au-delà des effets spéciaux et de la musique, absolument irréprochables, Iron Man réussit aussi (surtout ?) à plaire grâce à ses acteurs. En tête, l’excellent Robert Downey Jr. qui incarne un surdoué en informatique et en robotique, riche et vantard. Un personnage fantasque, passionné et bien barré ! Les autres ont de vrais « gueules », comme son associé barbu, chauve et bien baraqué, Jeff Bridges, ou la bande de terroristes de la première séquence. Aux côtés de Robert Downey Jr., n’oublions pas la secrétaire dévouée et bonne à tout faire (qui sait proprement tout faire !), la belle Gwyneth Paltrow.

L’histoire de la naissance du super-héros est très classique mais le rythme et le plaisir sont tels que, lorsque le film se termine, on a en fait l’impression que cela n’a fait que commencer ! Favreau a donc réussi son coup : nous attacher à ce personnage de l’univers Marvel et nous donner envie de le retrouver dans d’autres aventures.

Shine a light

Martin Scorsese, 2008 (États-Unis)

Après Control de A. Corbijn consacré à Joy Division, I’m not there de T. Haynes à Bob Dylan, U2 3D de C. Owans et M. Pellington au groupe éponyme, la mode est au « cinéma musical ». S’ouvrant et se fermant sur des images en noir et blanc, Shine a light est Le film d’un fan du groupe mythique multi-générationnel : « The Rolling Stones ». Continuer la lecture Shine a light

21 grammes

Alejandro González Iñárritu, 2002 (États-Unis)

Ils sont nus, Paul est assis sur le lit, Cristina dort encore. Il la regarde. La lumière blanche du jour entre partout dans la pièce. Un homme et deux petites filles s’apprêtent à quitter une cafétéria. Cristina assise parmi d’autres explique qu’elle a été malade, qu’elle a changé à la naissance de la première de ses filles et que son mari la soutient depuis longtemps. Jack, cheveux poivre et sel, les yeux cernés et couvert de tatouages, fait la morale à un petit voyou dans un réfectoire. Ici, entre deux fenêtres de lumière, une croix d’église. Ils sortent et le premier montre au second sa camionnette : « Jésus voulait que je l’ai ». Continuer la lecture 21 grammes