Toy story 2

John Lasseter, Ash Brannon, Lee Unkrich, 2000 (États-Unis)

L’association Pixar – Walt Disney envisagée quelques années plus tôt a fait ses preuves (Toy story, John Lasseter 1996) : un scénario honnête desservi par des effets spéciaux à la pointe (le « tout en images de synthèse ») et un humour capable de toucher aussi bien les grands-parents que les tout petits. Toy story 2 reprend le lot de jouets du premier épisode dans des aventures qui cette fois les mènent de la chambre d’enfant au vide-grenier Continuer la lecture Toy story 2

Paprika

Satoshi Kon, 2006 (Japon)

A partir d’une bricole scientifique, un serre-tête électronique capable de capter les rêves et de les transposer sur un écran, Satoshi Kon façonne un labyrinthe dans lequel les images se déversent à grand torrent. Millenium actress (2001) épatait par la richesse de ses dessins et par sa capacité à nous transporter d’un univers à l’autre, Paprika nous emporte à son tour dans une incroyable déferlante visuelle. Continuer la lecture Paprika

Wall-E

Andrew Stanton, 2008 (États-Unis)

Cette production des studios Pixar (Toy story, Le monde de Nemo, Monstres & Cie., Cars, Les indestructibles, Ratatouille…) est une petite merveille, un vrai bijou d’ingéniosité, de tendresse, de technique et… d’humanité. Oui, c’est là un des nombreux atouts de ce petit chef-d’œuvre d’images de synthèse : faire ressortir un profond sentiment d’humanité, des émotions vives, grâce à un petit robot rouillé et maladroit, le très attachant Wall-E, dans son aventure hors du commun et surtout dans sa tentative de séduction d’un autre droïde bien plus sophistiqué, E.V.E.. Continuer la lecture Wall-E

La légende de Beowulf

Robert Zemeckis, 2007 (États-Unis)

« Donc – nous dirons des Danois-à-la-lance aux jours d’autrefois
de rois souverains la gloire telle que nous l’avons reçue,
comment alors les princes firent prouesse »*

Ces vers ouvrent Beowulf, poème héroïque en vieil anglais, conservé en un unique manuscrit à la British Library de Londres. Loin de l’artisanat minutieux d’un Peter Jackson, pour son adaptation cinématographique, Robert Zemeckis opte une nouvelle fois pour la performance capture (éprouvée en 2004 avec le très laid Pôle express). Mais le grand écart réalisé entre le récit issu d’une longue tradition médiévale et la pointe de l’animation de synthèse empêche le merveilleux de transparaître à l’écran. Continuer la lecture La légende de Beowulf