Cœur de verre

Werner Herzog, 1976 (Allemagne)

« Dans les procédés de l’art, on trouvera sous une forme atténuée, raffinée et en quelque sorte spiritualisée, les procédés par lesquels on obtient ordinairement l’hypnose »

H. Bergson cité par E. André dans « Logique d’images. Du rêve, des sommeils et de l’art », dans Marie Martin et Laurence Schifano (dir.), Rêve et cinéma, 2012, p. 276.

« Le verre est un corps diaphane, amené artificiellement à la nature de la quintessence. […] Si tu veux faire de la couleur rubis, pour vingt parts de ce verre, prends une part de limaille de fer. Pour le balais, pour vingt parts de verre, mets une demi-part de battitures de fer »

Guillaume Sedacer, Sedacina, chap. XXII, Le verre, sa nature et ses différents traitements, dans P. Barthélemy, La Sedacina ou l’œuvre au crible, 2002, vol. II, p. 164, 166.

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Bad lieutenant : escale à la Nouvelle-Orléans

Werner Herzog, 2009 (États-Unis)


A la lecture du synopsis comme devant une partie du spectacle offert par Werner Herzog, on finit par s’interroger : cette histoire de flic à la limite de sombrer dans la criminalité, pourquoi la réécrire encore ? Et pourquoi les plus illustres noms du cinéma hollywoodien persistent-ils à s’y engouffrer (très récemment encore, La nuit nous appartient de James Gray, Continuer la lecture Bad lieutenant : escale à la Nouvelle-Orléans