Eyes wide shut

Stanley Kubrick, 1999 (Etats-Unis)

« Pour quelle raison Kubrick s’était-il passionné pendant plus de trente ans pour cette petite histoire de jalousie conjugale au cours de laquelle presque rien ne se passait ? »

En attendant une note plus personnelle sur le treizième et dernier film de Stanley Kubrick, Continuer la lecture Eyes wide shut

Les prédateurs (The hunger)

Tony Scott, 1983 (États-Unis)

Prédateurs-Hunger-Bowie-Deneuve-Scott

Les contre-jours et partout la lumière diffuse, les longs rideaux et les persiennes dans de nombreux plans, ce bleu qui domine quelques scènes, de même les profondeurs de champ dans les décors néo-classiques, toute l’ambiance visuelle de ce premier film de Tony Scott rappelle Blade runner (1982). C’est encore le cas des volutes de fumée ou d’autres allusions aux polars noirs américains (la tenue de Bowie à l’hôpital, imper et chapeau). Jusque dans les associations symboliques puisqu’on trouve des colombes dans la pièce où Miriam entrepose les cercueils de ses anciens amants (dans une des dernières scènes de Blade runner, Roy tient une colombe avant de mourir).

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Air Force One

Wolfgang Petersen, 1997 (États-Unis)

Après l’arrestation par un commando russo-américain du général soviétique Radek, chef du Kazakhstan et farouche opposant à la démocratie, Petersen nous plonge en plein caviar politique à Moscou pour y entendre un discours inédit dans l’histoire des relations internationales. Inédit parce que Continuer la lecture Air Force One

Demain ne meurt jamais

Roger Spottiswoode, 1997 (États-Unis)

Bond n° 18. Lorsque Bond (Pierce Brosnan) ne déclenche pas mille explosions sur leur base pour récupérer des ogives nucléaires, les Russes tentent d’écouler les stocks d’armes de l’ère soviétique sur le marché du terrorisme (la séquence d’introduction). Puissance jugée marginale depuis quelques années, l’ex-U.R.S.S. n’inquiète plus. Continuer la lecture Demain ne meurt jamais