Les diamants sont éternels

Guy Hamilton, 1971 (États-Unis, Royaume-Uni)

Sean Connery est de retour et Guy Hamilton, à qui l’on doit Goldfinger (1964), est rappelé. Alors que le générique fait le lien avec les tout premiers épisodes, le scénario ignore superbement la parenthèse Lazenby (Aux services secrets de sa Majesté, Hunt, 1969). Continuer la lecture Les diamants sont éternels

Fenêtre sur cour (Rear window)

Alfred Hitchcock, 1954 (États-Unis)

Le magazine Blow up de Luc Lagier propose une rubrique appelée « collisions ». Sur le site d’Arte, depuis 2014 et jusqu’au 1 août 2114, on peut voir par exemple Quand Vertigo croise Bruges-la-Morte, ou, disponible depuis 2019 et un peu moins longtemps, Quand conversation secrète rencontre Psychose, deux fusions cinéphiles qui rendent compte des liens étroits que peuvent entretenir deux œuvres. Le mélange que nous envisageons à notre tour mériterait pareil montage, tout du moins j’imagine avec une certaine excitation ce que pourrait donner, dans un petit film tels que ceux-là, la collision entre Alfred Hitchcock et Christopher Nolan, une Fenêtre sur cour ouverte sur les mises en abîmes d’Inception (2010) et sur le parcours inversé autant que bouclé de Tenet (2020). Continuer la lecture Fenêtre sur cour (Rear window)

Mariage royal (Royal wedding)

Stanley Donen, 1950 (États-Unis)

Fred Astaire, du sol au plafond, danse. Tom Bowen est amoureux de Anne, il danse et défie les lois de l’apesanteur. Astaire, qui l’incarne, danse sur les murs et c’est naturel. Mariage royal a été le film le plus vite realisé pour Arthur Freed, 33 jours de tournage et même 6 jours d’avance sur le planning. La préparation du film ne laissait toutefois pas deviner au célèbre producteur que tout allait être finalement si simple. Continuer la lecture Mariage royal (Royal wedding)

Drôle de frimousse (Funny face)

Stanley Donen, 1957 (États-Unis)

Quatre ans après Chantons sous la pluie, Stanley Donen réalise un film avec Fred Astaire autour du joli minois d’Audrey Hepburn, et dans lequel le monde de la mode est croqué avec moquerie. Même si, lors d’une scène ou deux, il s’égare un peu (j’ai dit un peu) dans la mièvrerie, Drôle de frimousse reste amusant, jazzy à souhait (les chansons sont signées des frères Gershwin) et plein d’inventivités.

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Chérie, je me sens rajeunir (Monkey business)

Howard Hawks, 1952 (États-Unis)

Quinze après L’impossible Monsieur Bébé (1938), Cary Grant, approchant la cinquantaine, rempile pour Hawks dans le rôle d’un scientifique, le chimiste Barnaby Fulton, aux aventures sentimentales en dos d’âne. Continuer la lecture Chérie, je me sens rajeunir (Monkey business)