Gilles Bourdos, 2009 (Canada, France)
La mort rôde et s’invite dans les salles obscures cette semaine : la vieillesse et la misère dans Un homme et son chien de Francis Huster (« Douce, elle apaisera sur sa poitrine nue mes paupières brûlées, ma gueule en parchemin […] Et n’allez pas confondre et l’effet et la cause, la Mort est délivrance, elle sait que le temps… Quotidiennement nous vole quelque chose, la poignée de cheveux et l’ivoire des dents »*), la maladie, la rédemption et le suicide dans Sept vies de Gabriele Muccino (« Le Temps, c’est le tic-tac monstrueux de la montre. La Mort, c’est l’infini dans son éternité. Mais qu’advient-il de ceux qui vont à sa rencontre ? Comme on gagne sa vie, nous faut-il mériter… La Mort »*) et le mystère de l’après-vie dans Et après (« La mienne n’aura pas, comme dans le Larousse… Un squelette, un linceul, dans la main une faux. Mais, fille de vingt ans à chevelure rousse en voile de mariée, elle aura ce qu’il faut… La Mort (…)»*). Continuer la lecture Et après→